Vieux yin, vieux yang, jeune yin, jeune yang
Charles Canone en commente ainsi la dynamique :
Le double trait continu est donc dit le "vieux yang" ; c'est la positivité [ici positivité signifie "yang"] extrême, la force absolue et stabilisée qui se confirme par elle-même. Puis voilà qu'un germe de yin se pose sur le yang, le vieux devient jeune, la féminité l'adoucit, le prépare au changement, c'est le "jeune yang". Par les transformations intérieures, la force yin prédomine, la figure du double trait discontinu symbolise cet état de négativité [ici négativité prend le sens de "yin"] extrême, de douceur malléable qui se nie elle-même ; c'est le "vieux yin". De nouveau un germe de yang se pose sur le yin et la féminité se durcit, se prépare au prochain changement : c'est le "jeune yin".
Retenons donc, dès maintenant, que le vieux yang et le vieux yin ne bougent plus, qu'ils sont des état stables, définitifs, extrêmes (toujours dans le relatif de la manifestation, bien entendu) et que le jeune yang et le jeune yin sont des figures essentiellement de mutation, de transformation, le jeune yang "tendant" à être remplacé par le vieux yin et le jeune yin, par un vieux yang.
Je l’entendais bien ainsi. L’expression « le bon chemin » est malheureuse et trompeuse, j’aurais du dire karma ou « la » réponse du moment. L’idée étant que l’on reçoit un trait mutant Yang ou Yin si c’est notre chemin, peu importe les probabilités.
Merci de votre commentaire.
Il me semble qu’ils constituent moins le sens qu’ils n’en proposent un modèle d’organisation qui permet de penser le qi, l’énergie vitale.
l’interprétation de la philosophie chinoise, le yin , yang et le tao constitue le véritable sens de la vie