Ce « chat qui invite la fortune » principalement utilisé dans les devantures des magasins asiatiques, fait partie des croyances populaires assez récentes et sans aucun rapport avec le feng shui.
Etymologie
Un symbole récent
On trouve les premières traces du Maneki neko au Japon à la période Edo, il y a 400 ans, alors que sa version en poterie remonte seulement à 150 ans. Les années 1830-1860 voit son apogée. Du début de l’ère Meiji jusqu’en 1880, c’est le déclin, puis en 1923, le revival.
Le maneki a une attitude sérieuse et amicale pour accueillir les invités.
Comme souvent avec les animaux de ce type comme les pi xiu ou les qi lin, ils vont par deux, chaque sexe ayant une caractéristique particulière. Ici, on les distingue habituellement selon la patte qui est levée : main gauche pour la femelle, main droite pour le mâle.
Par ailleurs, la patte gauche attire l’argent, la gauche la bénédiction. Avec un mâle et une femelle, on avait donc les deux. Il existe toutefois de nombreuses variantes et le plus souvent, le maneki neko est seul.
La cloche dorée portée à la poitrine est aussi supposée porter chance.
Le maneki neko n'a pas de lien avec le feng shui
Il n’y a pas de mal à avoir des croyances, surtout lorsqu’elle sont populaires.
Il ne faut toutefois pas associer ce chat chinois au feng shui. Le maneki neko n’est pas un symbole opérant du feng shui, il y en a très peu, ce qui n’empêche pas les marchands du temple d’attribuer à des tas de gadgets des vertus feng shui.
Ci-contre, rue Sainte-Anne à Paris, une rue très japonaise, un Maneki neko déposé par le street-artist Invader.