De l’hexagramme initial à l’hexagramme résultant

De l’hexagramme initial à l’hexagramme résultant

Si les notions d’hexagramme initial (ou hexagramme d’origine, hexagramme tiré, etc.) et d’hexagramme résultant (ou final ou …) ne sont pas tout à fait claires rappelons de quoi il s’agit : quand un hexagramme est tiré (l’expression n’est pas très jolie mais elle a le mérite d’être à peu près claire) et qu’il comporte un ou plusieurs trait mutant, l’hexagramme résultant est l’hexagramme dérivé de la mutation. Un dessin vaut mieux qu’un long discours.

Dans l’exemple ci-dessous, l’hexagramme initial est le 49, le résultant le 25 ; on obtient le 25 après avoir fait muter le 3ème et le 6ème yao (trait) qui passent respectivement de yang à yin et de yin à yang.

dui13
li17
qian
zhen

On considère généralement que l’hexagramme résultant d’un tirage est une projection du résultat possible de la mutation. En toute bonne logique, on interprète alors l’hexagramme résultant comme le résultat de la mutation.

En réalité, ce n’est pas tout à fait aussi linéaire. D’une part de nombreux auteurs classiques ne tiennent tout simplement pas compte de l’hexagramme résultant. On le constate dans les traités d’interprétation théoriques ou pratiques. Le Takashima Ekidan en est un exemple parmi d’autres.

Et dans la pratique on constate aussi régulièrement que plutôt qu’un résultat l’hexagramme « muté » peut former une trame de fond, donner un élément de contexte à l’hexagramme initial.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Laisser un commentaire