Soigner l’environnement

Soigner l’espace dans lequel nous vivons

Depuis quelques années, on parle davantage d’environnement et du soin que nous devrions en prendre. Cela se fait sous la pression des catastrophes naturelles qui ponctuent l’actualité.

Mais il y a une dimension sacrée qui échappe malgré tout la plupart du temps à nos esprits occidentaux et modernes. Notre culture est imprégnée d’une laïcité forte qui produit une certaine sécheresse et nous prive d’embrasser la dimension sacrée de l’univers dans lequel nous vivons.

Les anciens de toutes les traditions vivaient dans un rapport étroit à la nature et aux éléments naturels. Cela n’avait rien de romantiquement facile mais ils étaient constamment reliés à la dimension vivante de ce qui les entourait.

Pierres, plantes, eau, terre, … autour d’eux il n’y avait rien d’inerte. Et tout était sacré parce que tout était vivant. D’où les célébrations et les rites par lesquels les hommes servaient et honoraient la dimension non-formelle, invisible, de leur environnement immédiat. Quand la communication entre ces deux aspects de l’univers fonctionne bien il s’établit une relation fine et délicate, harmonieuse entre les hommes et les espaces.

La grâce qui s’en dégage ne relève pas nécessairement de l’esthétique mais d’un équilibre des relations, d’une responsabilité comprise et assumée : c’est l’homme qui vit dans l’espace, c’est donc à lui de le faire vivre, d’y honorer les éléments qui le composent. Les éléments en retour exprimeront subtilement leurs qualités et l’homme en sera nourri.

C’est la raison pour laquelle on recherche notamment à ce que l’espace soit le plus soigné possible. Il ne s’agit pas de faire compliqué mais de conserver, de préserver, d’entretenir.

Comment savoir alors si l’on fait bien ou si l’on fait ce qu’il faut ? Imaginez que l’espace que vous considérez est un espace sacré. Son état du moment est-il juste, correct, adapté ?

L’espace est sacré
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